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Le marché de l'expertise comptable face à la transition numérique

Dans chaque secteur d’activité, la digitalisation est au cœur des débats. La branche des cabinets d’expertise comptable n’y déroge pas !  
Pour réussir ce changement, la clé se trouve dans leur capacité d’évolution et leur capacité à modifier leurs habitudes.

Mais, dans les faits, cette transition digitale est un véritable enjeu pour les cabinets qui font face à des mentalités ancrées dans des méthodes qui ont déjà fait leurs preuves.

 

Alors, comment adopter cette transition digitale ?

 

Quelques chiffres marquants…

En très grande majorité, les cabinets s’accordent sur la valeur stratégique que représente le digital dans les 5 prochaines années. Même si cette mutation peut paraître difficile à mettre en place, cette transformation vers le numérique va permettre dans un premier temps, de répondre, en partie, au manque de temps identifié et de proposer de plus en plus de missions à forte valeur ajoutée.

Le marché des outils numériques à destination des cabinets d’expertise comptable est en ébullition depuis plusieurs années. Il devient complexe pour les cabinets d’identifier les solutions qui leur seront profitables sans crouler sous les nouveaux outils.

L’objectif de ces nouvelles solutions est de répondre au besoin du dirigeant et de le rassurer sur l’éventuelle perte de productivité temporaire qui laissera place à des gains marquants. Ce processus de réflexion variera en fonction de la nature du cabinet vis-à-vis du changement.

Comment identifier la capacité de changement des cabinets ?

Il est important d’identifier la catégorie à laquelle le cabinet appartient : early adopters, majorité précoce, majorité tardive et retardataire.

  •   – Les « early adopters » (ou « premiers adeptes ») permettent le lancement de nouvelles solutions. Ce sont des personnes sensibles aux innovations.
  •   – La « majorité tardive » et les « retardataires » nécessiteront un accompagnement personnalisé afin de et leur donner confiance dans les nouvelles méthodes et outils émergent sur le marché. La validation de leurs pairs est une étape indispensable dans leur processus de réflexion.

 

Parmi ces nouveaux outils certains sont voués à être utilisé uniquement en interne, à destination des collaborateurs pour améliorer organisation et productivité.
Il est essentiel de créer de l’engagement et impliquer les salariés lors de leur formation à l’outil. Utiliser un parcours d’accompagnement et d’onboarding bien construit rassurera les profils les plus réfractaires.

 

D’autres solutions sont vouées à l’externe. Elles vont permettre de développer la relation client et répondre aux besoins de la clientèle.

Quelles solutions mettre en place pour faire accepter cette transition numérique auprès des collaborateurs ?

  •     –  Privilégier une communication claire :

Il est essentiel que l’ensemble des collaborateurs comprennent l’utilité de ce nouvel outil. L’objectif est de les convaincre d’intégrer cette solution dans votre organisation.

 

  •    –   Nommer des ambassadeurs :

Les collaborateurs les plus motivés par le nouvel outil numérique vont pouvoir promouvoir le projet en interne auprès de leurs collègues. Après avoir été formés, ces salariés « influenceurs » vont porter l’outil au sein du cabinet.
Ces ambassadeurs pourront ainsi directement conseiller leurs collègues, ce qui facilitera grandement la communication et l’appréhension de nouvelles habitudes.

 

  •    –   Proposer des formations approfondies :

Pour rassurer et accompagner l’ensemble des collaborateurs à la prise en main de l’outil, il sera essentiel de proposer des formations personnalisées et approfondies à l’outil.
Que ce soit à distance, en présentiel, via des vidéos ou des tutoriels, cette étape est essentielle pour faciliter l’intégration du nouvel outil.

 

  •    –   Identifier des indicateurs de performance clés (KPI)

Pour savoir si l’outil est bien intégré par l’ensemble des collaborateurs, il faut mettre en place des indicateurs de mesure de performance (degrés de satisfaction des salariés, temps d’utilisation de l’outil,…). Ces indicateurs vont permettre d’analyser régulièrement l’implémentation de la solution dans l’entreprise.

Comment réagissent les clients face à ces changements ?

Diverses outils digitaux ont été créés pour améliorer le quotidien des clients du cabinet. C’est une autre cible qu’il faudra également convaincre, et former : eux aussi peuvent potentiellement être retissant au changement de méthode.

La crainte de la réaction du client est bien présente, il redoute la période de “rodage” de l’outil qui pourrait impacter son activité.

Nous constatons cependant que le client final est de plus en plus intéressé par ces évolutions, parfois même moteur.

Ils ont eux aussi de nouveaux besoins qu’il ne faut pas laisser de côté  :

 –  Accès à la comptabilité SaaS

 –  Dépôt des pièces en ligne

 –  Comptabilité en direct

 –  Outils de pilotage, etc.

 

Il convient ici d’expliquer aux clients « finaux » réfractaires le bienfondé de la démarche. Un gain de temps via un outil pour le collaborateur permettra également d’améliorer la qualité du travail, l’efficacité, la sécurisation et les conseils qu’il lui procurera.

Pour conclure, la transition digitale prend une part de plus en plus importante dans la stratégie des cabinets d’expertise comptable. De nouvelles règlementations incitent d’ailleurs le secteur à numériser certaines de leurs habitudes et processus. Comme par exemple, la facture électronique qui deviendra obligatoire en 2024.

Il est donc primordial, aujourd’hui, d’enclencher cette digitalisation au sein des cabinets pour faire de cette mutation un avantage concurrentiel.

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